Nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des sphères de vie multiculturelles. Un nombre croissant de gens de diverses cultures se rencontrent et il n’est pas étonnant que la peur, les préjugés et le racisme surgissent.
Mais d’où viennent des préjugés tels que le racisme, l’hostilité envers les étrangers, l’antisémitisme, l’homophobie ou le sexisme? Que pouvons-nous faire lorsque nous remarquons un acte d’exclusion? Comment pouvons-nous construire des ponts entre les Suisses et les étrangers, entre les hommes et les femmes, entre les adultes et les jeunes?
Dans ces ateliers, nous avons recours à des exemples concrets, afin de créer une atmosphère protégée, au sein de laquelle il est possible de considérer la distance qui nous sépare de l’autre et d’apprendre à la comprendre. Au moyen de jeux de rôles et au sein de groupes de discussion, les participants et participantes en font l’expérience et apprennent à remédier à la discrimination, tant sur le plan émotionnel qu’institutionnel. Nous apprenons à distinguer comment les représentations négatives que nous entretenons sont fonction de nos blessures, nos manques d’information et nos sentiments d’impuissance. Nous tentons de déconstruire de telles représentations, de reconnaître les remarques et les actions dévalorisantes afin de pouvoir y mettre un terme de façon constructive et créative, aussi bien en soi que chez les autres.
Ce type d’atelier est conçu pour être mené sur une journée. Il est animé par deux à trois personnes de nationalités, sexes et âges différents, autant que possible.
[section name= »Commentaire »]Parfois on se moque des personnes d’autres pays ou religions, simplement parce qu’on ne les connaît pas assez. Mais plus on en sait à propos d’elles – ce qu’elles mangent, ce qu’elles pensent etc., plus on les accepte.
– Sascha Sardella, apprenti boucher